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Photo du rédacteurCedric boyer chammard

Ubud la mystique, clap de fin de notre expérience indonésienne !

Dernière mise à jour : 13 déc. 2023

Nous nous dirigeons vers Ubud plein de doutes. Les touristes que nous avons croisés nous ont décrits une ville polluée, bruyante et congestionnée. Tout ce que nous fuyons depuis notre arrivée à Bali il y a 8 semaines (sauf bien évidemment à Uluwatu et à Gili T...) ! France a gardé en tête un village paisible, encerclé par des rizières en cascades et où chaque coin de rue abrite un temple hindou, faisant naître une certaine réticence à découvrir un nouveau visage défiguré par un tourisme exacerbé.


Finalement, si les rizières ont disparu du centre ville, si cette ville est en effet saturée et bruyante, Ubud a réussi a conservé son âme. Les temples hindous alternent avec les boutiques touristiques de souvenir, les magasins tendance et les cafés branchés et il suffit de s'échapper des artères principales pour retrouver un peu de calme. Notre hôtel nous offre ainsi un îlot de tranquillité au milieu de ce joyeux capharnaüm.





Les enfants sont à la fois supéfaits et amusés par cette culture hindou aussi mystique et mystérieuse avec ses temples, ses dieux sortis tout droit d'un roman fantastique. Le dépaysement est garanti dans cette ville typiquement asiatique !


Nos balades aux alentours nous font découvrir des cascades magnifiques, des canyons verdoyants au milieu des rizières et d'une jungle luxuriante qui nous étonne par la quantité de verts différents que la nature nous offre. La découverte d'un temple sculpté dans la roche au fond d'une gorge encerclée par la jungle nous donne l'impression d'être, le temps d'un instant, les Indiana Jones des temps modernes.





Après des journée de marche fatigantes, les enfants sont aussi ravis de rentrer à Ubud pour aller diner au Clear Café, sorte de restaurant branché (surnommé le "restaurant des pompiers" par les enfants) dans lequel une barre de pompier permet de descendre d'un étage et où les murs végétaux surplombent des mares intérieures remplies de poissons chat. Leur capacité à s'émerveiler de tout et à s'acclimater aussi bien de lieux "occidentaux" comme des endroits les plus typiques et sommaires continue à nous étonner et à nous fasciner !


Ubud est la dernière vraie étape de notre périple indonésien et c'est la tête pleine de souvenirs que nous partons à Jimbaran le temps d'une dernière nuit avant de prendre l'avion.


France est émue devant la transformation de cette plage qui lui a laissé tant de souvenirs : la végétation a laissé la place à une succession de restaurants de plage qui servent poissons et fruits de mer. Les bus y déversent des hordes de touristes indonésiens et asiatiques qui viennent pour y prendre le plus beau cliché de coucher de soleil.





Seuls quelques pêcheurs sont les vestiges d'une époque aujourd'hui révolue ; le temps n'est plus à vendre la pêche du jour à son voisin sur le marché local mais à gaver des inconnus avec des plateaux de fruits de mer dont la provenance n'est probablement pas mieux connue. Le paradoxe d'une époque.


L'indonésie a été une étape forte de notre voyage, notamment les 2 projets que nous avons fait chez Andar à Sekotong et à Bonjeruk avec Usman. Ce sont d'ailleurs les moments préférés des enfants : signe que la richesse des relations humaines reste le plus merveilleux des souvenirs, l'homme reste un animal fondamentalement social.

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