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Immersion indonésienne chez Andar et sa famille, Lombok Volunteer Homestay

Une courte traversée de ferry et nous voici sur Lombok, l'île Piment. Une île souvent oubliée des touristes occidentaux au profit de Bali, sa prestigieuse voisine. On dit souvent que Lombok est l'équivalent de Bali il y a une vingtaine d'années : les deux îles se ressemblent mais Lombok est un peu plus épargnée du tourisme de masse, plus "vierge" et a donc des infrastructures moins développées.


Pour cette première expérience à Lombok, nous avons été en immersion pendant une petite semaine dans une famille indonésienne, celle de Andar qui a lancé le Lombok Volunteer Homestay il y a une dizaine d'années.



Encore une belle rencontre ! Un homme qui a commencé sa vie active à transporter des sacs de ciment sur les chantiers de construction (ce qui , au passage, a détruit son dos) et qui a ensuite décidé de se mettre à apprendre l'anglais pour pouvoir travailler dans le tourisme et sortir sa famille de la misère.


Ce qui fait de lui un "hero anonyme", c'est que la recette qu'il s'est appliqué à lui-même, il veut l'appliquer aux enfants de son village pour qu'ils puissent s'en sortir. Il a donc décidé de créer un "volunteer homestay" dont le principe est simple : les volontaires sont logés dans sa famille, ont du temps libre le matin et donnent des cours d'anglais aux enfants du village l'après-midi, sur la base du volontariat.


Ce système est vraiment génial car ça nous permet de rencontrer les habitants du village, de passer des moments authentiques avec eux et de rendre nos enfants heureux d'être en compagnie d'autres enfants.


Les feux de bois sur la plage à manger des chamallows grillés, les jeux de rôle et autres parties de Uno auront été autant de moment qu'ils auront pu partager avec les enfants du village, créant des souvenirs forts de notre voyage.



Bien sûr les conditions ont été un peu spartiates et la mosquée à une centaine de mètres ne nous aura pas aidé à avoir des nuits très reposantes :) ! Mais ça fait partie de la découverte de nouvelle culture.

Bon ok, peut-être que dans un mois j'aurais envie d'aller bâillonner un Imam lors de sa prière de 5h du matin mais pour l'instant j'arrive à me contrôler !


En tout cas, avec un peu de recul, on sentait que le programme d'Andar portait ses fruits car en allant passer une matinée dans l'école du village d'à côté, on a réalisé l'écart de niveau considérable en anglais entre les étudiants d'Andar et les étudiants du village voisin.



Fourmillant d'idées et de projets, il est en train de construire un petit bungalow qui sera loué en Airbnb (tourisme pur) et dont il reversera 10% des recettes à l'école locale.


Son rêve : construire une académie de formation à l'anglais dans son village pour en faire une référence en la matière.


Si la formation des enfants est un sujet, nous (et d'autres volontaires avant nous) avons alerté Andar sur la nécessité de s'occuper d'un autre sujet : la pollution plastique. Le problème est majeur en Indonésie et encore plus fort à Lombok dont les infrastructures de traitement des déchets sont peu développées. Il l'est d'autant plus dans le village d'Andar, un village pauvre dans une province pauvre de Lombok accessible par une unique route en terre.


Tous les habitants jettent leurs déchets plastiques devant chez eux, ce qui peut donner au village l'image d'une décharge à ciel ouvert malgré la beauté de la nature environnante.



Ajoutez à ça le fait que tout est vendu dans des sachets individuels en plastique, que la mer apporte avec chaque marée son lot de détritus et qu'il n'y a rien pour les traiter à moins d'une heure et vous avez un problème qui semble aujourd'hui insoluble : ramasser, regrouper et brûler ? Enfouir dans un coin ?... Encore faut-il qu'ils soient convaincus que le problème existe !

Ce qui est certain, c'est que le jour où ce petit village aura résolu le problème, c'est qu'il aura été résolu aux 4 coins de la planète !


Maintenant direction notre projet principal à Bonjeruk, village du centre de Lombok !

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