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Photo du rédacteurCedric boyer chammard

Gili Air, on sent qu'on se rapproche de Bali

Dernière mise à jour : 13 déc. 2023

A part Kuta Lombok (qui reste un village .. pour le moment), nos dernières destinations "touristiques" comportaient au plus quelques guesthouses et restaurants qui, pour certains, avaient des pâtes ou des pizzas au menu pour changer du Nasi Goreng (riz frit) ou du Mie Goreng (nouilles frites) national. Fraîchement débarqués sur Gili Air après une courte traversée en bâteau, le décor est tout autre : le trajet qui longe la plage pour aller du port à notre hôtel est bordé de cafés, restaurants, hôtels et boutiques en tout genre.



Le village semble s'être effacé derrière tous ces lieux touristiques - on ne parle pas de grands resorts, uniquement de petits établissements et de guesthouses, mais leur densité nous impressionne. Dans les rues, quelques locaux déambulent à côté des touristes à pied, en vélo ou en Cidomo (charrette à cheval).

Vrai point positif de cette île, il n'y pas de voiture, pas de scooter et pas de Muezzin. On va être au calme !


D'ailleurs, heureusement, nous sommes en basse saison et il n'y a donc pas énormément de touristes, juste assez pour que l'île ne paraisse pas trop vide et que nous discutions avec quelques occidentaux de passage.



On sent ici les impacts négatifs qu'ont eu les 18/24 mois de fermeture au tourisme : des hôtels délabrés côtoient d'autres établissements soigneusement décorés donnant à l'ensemble une image de joyeux mélange, un peu à l'indonésienne !

L'île reste néanmoins très belle avec ses cocotiers, ses sables blancs et son eau bleue turquoise.


Mais c'est sous l'eau que nous passons le plus de temps. Matin et après-midi, nous profitons des spots de snorkeling où les enfants se régalent de voir des tortues, des coraux multicolores et des poissons de toutes les tailles et formes. La visibilité sous-marine est d'ailleurs incroyable par rapport aux plongées qu'on a pu faire à Sekotong ou Ekas, on se régale !



Et, comme d'habitude, on inaugure avec les enfants de nouvelles "salles de classe" pour faire nos cours de mathématiques, de français, d'histoire géo ou autres. Systématiquement, nos cours se passent toujours avec le sourire et dans la bonne humeur, ce qui est extrêmement agréable pour nous. Nous mettons la priorité sur Alice et Ambroise, Alban vaque à ses occupations pendant nos cours : coloriages, jeux, apprentissage des lettres et des chiffres quand il le souhaite. Son rythme est plus cool :)

Il a même eu droit à un massage balinais.. qu'il n'a que moyennement apprécié..



Une de nos trois journées aux îles Gili a été consacrée à la visite de l'association Gili Eco Trust sur une autre île, Gili Trawangan - autrement connue comme l'île des fêtards. Cette association fondée par une française, Delphine Robbe, il y a une quinzaine d'années lutte contre les effets négatifs du tourisme de masse, notamment la gestion et le recyclage des déchets et la restauration des récifs coraliens. Une expérience riche pour nous, à laquelle nous consacrerons un article dans les prochains jours.



D'ailleurs ce petit trip nous a permis de réaliser ce qu'était une vraie île touristique où s'enchainent les cahutes de "tourist information", les bars, les café, les grands hôtels et les tatoo shops... France et moi avons vraiment trouvé ça glauque et triste de voir cet excès de consommation et de débauche. Nous sommes donc bien contents de rentrer retrouver le calme de notre petite Gili Air après cette journée fatigante.


On espère ne pas retrouver le même côté oppressant à Bali où nous partons le lendemain.

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